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1 ALLEMAGNI P'OLITIQUE
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COPTET(;E l)ES 1'PENITENTS A l,'EN't-FIRIRIMENT1 l't N PRINCI'I, 1) I-\ MAISON
DE HAVIERE
rÈpondant ý un    maladroit. L'orateur, un
industriel allemand de PÈtrograd, a\'ait parlÈ
de l'empereur allemand et de ses \vassaux:
(Nous ne sommes pas des vassaux, rÈpondit
Louis de BaviËre; nous sommes les Ègaux
et les alliÈs de l'empereur allemand, pruÓmus
inter pares, et c'est d'accord avec lui que
nous poursuivons le bien et la graiideur de
l'Allemagne. )
   Le roi de Saxe, choisi comme arbitre,
ayant attribuÈ au comte de Lippe-Bitterfeld
la couronne de la PrincipautÈ de Lippe,
dÈtenue jusqu'alors par le beau-frËre de l'em-
pereur, le prince de Schaumbourg- Lippe,
Guillaume Il crut pouvoir se venger ý sa
maniËre et, ý une lettre trËs respectueuse
du comte rÈgent, il rÈpondit par une missive
arrogante  (( Je v\ous interdis, lui disait-il,
de 1ily lrer Str ce ton. ), Le comte de Lippe,
sans broncher, publia la lettre qu'il avait
adressÈe ý ce monarque irascible. Elle Ètait
tunl modËle de courtoisie dÈfÈrente. Dans
toute l'Allemagne princiËre, ce fut un mur-
mure violent contre l'empereur. La nation
approuva.
   A la v\eille de la guerre, le grand-duchÈ
de Bade et le royaume de Saxe se dÈbattaient
contre l'ÈgoÔsme de la Prusse qui, dans une
question de chemins de fer, cherchait ý les
Ètrangler.
   Quant au grand-duc de Hesse, il ne nÈgli-
geait pas une occasion de narguer son impÈrial
cousin. L'empereur prononÁait-il, contre la
(horde des sans-patrie ª, un de ces discours
fulgurants destinÈs ý anÈantir la  Sozial
Demokratie ª, le grand-duc invitait le mois
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