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Bulletin de la mission laïque Française
(1917)
Les soldats de la "kultur", pp. [1]-13
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et~~~~~~ 9WdAUfrelf 4.s sde lepr opirr & avne ba vart ieniti jjreitii une boiti6 de poulet iqui lui restait de la veille.U pi oni ntra fort irrit6 qu'elle y eit laiss6 les abatis et lui po Jndignie, elle le sout 1eta a son tour. On lui ordonna aus coucher; mais, des qu'elle fut dans son lit, les officiers vinren Elk put leur khapper et se sauva a peine vetue. Poursi rattrapbe par ses agresseurs furieux, elle fut d'abord erffe rMaison ou le poste 6tait install. Le lendemain, on la rae L'un de ses h6tes de la veille l'attacha alors sur une chaise, de corde aux mains, aux genoux et aux pieds, avec tant de dlX: mois apres, nous avons pu constater sur l'un des pe femme la cicatrice d'une plaie qui lui avait W faite par le serr6. a Au bout de trois quarts d'heure de souffrances intol~ral ver fut jetde sur son lit, toujours attach~e, jusqu'i ce qu'un vers quatre heures de l'apres-midi, lui annoncer qu'elle alla et la chercher pour la conduire dans des jardins ou se trouva Ceux-ci ha rouerent de coups, et l'un d'eux la tint longtemf sa botte, dont il lui 6crasait la gorge. GrAce a l'interventi d'&tat-major. elle eut cependant la vie sauve '. Cest partout la mime violence a4'elgard des vieiliards et de A Le 8 septembre, a MWzy-Moulins (Aisne), M. LUger, rt soldats allemands, pr~c~dds d'un lieutenant, amener aupr~s dant un vieillard inconnu qu'ils bousculaient et frappaient. rieur, apres avoir 6cout6 les explications du lieutenant, q comprit pas, etendit le bras et donna un ordre bref. Im d e soldat descendit d'une voiture avec son fusil et tira sur le s'affaissa. Celui-ci fut ensuite trains dans le foss6 de la ro son corps faire des soubresauts. Enfin, une fourragere ren s'itant avanc~e, on l'y chargea pour l'emmener au milieu d capitaine vint, peu de temps apres, trouver le maire et lui d vicillard beaucoup malade dans la plaine; il faut venir le maire, accompagn6 de quatre hommes, se rendit, sous la co cier, aupres du moribond qui rAlait, la bouche pleine de transporter sur une civiere jusqu'au village, oii le malheure arrivant. Le capitaine ntgligea de faire connaitre les raisons r u cet inconnu avait 6td exdcute. 11 se borna i declarer que : g~e de soixante-douze ans . Lea scnes (te pillage se mtenlt aux sckes den eurtre; .I'aba - prennent part coinme pour montrer qu'en ce pays de la alh morale des fenme.s est PgaLF d celle des hommwe .4 La commune de Proyart (Somme) a ktet occupe p jours par des troupes ennemies; elles y ont pratiqud un pil auquel ont participt six ou sept diaconesses v0tues de noir W 16-113FIVW61M UIP AVU& ULP"91 I p Vif UVVU 19 Flat 44U staff avalvaV WMU14LOUC'' ft A-t-R--- M. pou it d Ille un:t t Hill ierW une WU de let iqui M resta t e la Ve' montra fort ir t6 qu' le y eOt I iss6 les abati et I ut' porta un 464fitit i, :jf" Indignie; elle le soudleta i. son tour. On lut' ord ussi 6t dlilli onna a t r W., Coucher; mais, des qu'elle fut dans son lit, les officers vinrent 1en arracher. Elk put leur khapper et se sauva i peine vetue. Poursuivie et bient6t rattrap6e par ses agresseurs furieux, elle fut d'abord erfferm& dans-une- Matson oii le poste 6tait installs. Le lendemain, on la ramena chez 9.1 Lun de ses h6tes, de la veille Vattacha alors sur une chaise, par trois tours de corde aux, mains, aux genoux et aux pieds, avec tant de brutality que, dIx' mois apre's, nous avons pu constater sur I'un des Poi nets de Cette 9 fern'Me la cicatrice d'une plaie qui M avait W faite par le lien fortemen't ,K Au bout de trois quarts d'heure de souffrances intol6rables, Mm- Delhi- ver fut jet4e sur son lit, toujours attacUe, jusqu'i ce qu'un gendarme vint, vers quatre heures de Yepr6s-midi, lui annoncer qu'elle allait 6tre fusilIke, et la chercher pour la conduire dans des jardins oil se trouvaient des soldats. Ceux-ci la rourent de coups, et l'un d'eux la tint Iongtemps - 6tendue sous sa botte, dont il lui 6crasait la gorge. GrAce i Pintervention d'un officier d'&at-major., elle eut cependant la vie sauve Cest pat-tout la mime violence 44'e'gai-d des viedlards et des femmes. A Le 8 septembre, it Wzy-Moulins (Aisne), M. Uger, rentier, vit quatre soldats allemands, pr6c6d6s d'un lieutenant, amener aupr6s dun comma 'n- dant un viefflard inconnu qu'ils bousculaient et frappaient. L'officier sup- rieur, apr6s avoir 6cout6 les explications du lieutenant, que M. Uger ne comprit pas I rdre bref. Imm6diatement, un , 6tend't le bras et donna un o' soldat descendit d'une voiture avec son fusil et tira Sur le prisohnier, qui staffaissa. Celui-ci fut ensuite trains dans le foss6 de la route, oil l'on vit son corps faire des soubresauts. Enfin, une fourragre remplie de bless4s ,s'itant avance, on I'y chargea pour 1'emmener au milieu des champs. Un CAPitaine vint, peu de temps aprs, trouver le maire et lui dit a 11 y a un Viefilvird beaucoup malade dans la plaine; it faut venir le chercher -v. Le maire, accompagn6 de quatre hommes, se rendit, sous la conduite de l'offi. cier aupre's du moribond qui rAlait, la bouche pleine de sang, et le fit transporter sur une civie're jusqu'au village, oii le malheureux succomba en affivant. Le capitaine n6gligea de faire connalitre les raisons pour lesquelles cet inconnu avait 6td ex6cute'. 11 se borna i d6clarer que la victime -6tait g6e de soixante-douze ans Les scenes (le pillage se me'lent aux sckest denteurtre; I'abominabks me'geires I pi ennmt part coinme pous, inontrer qu'en ce pays de la kultur la vale-ar wordle des frunmes est ;gate 4 celle des homwei t La commune de Proyart (Somme) a ke', occup,6e pendant dix-sept jours par des troupes ennemics ; elles y ont pratiqud un pillage abominable auquel ont particip six ou Sept diaconesses 0tues de notir et portant des
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