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EFFETS DE VERDUN ET DE LA SOMME
LES FUNSRAILLES DU GSNSRAL GALLISNI
met  qui dÈlÈguait aux grandes commissions
les pouvoirs nÈcessaires pour exercer le con-
trÙle effectif et sui place, dans le cadre de leurs
attributions et dans les conditions prÈvues par
l'ordre du jour du 22 juin ª.
  Au moment o~ ces dÈbats s'engageaient
sur le rÙle du commandement en chef, Joffre
poursuivait, avec un sang-froid et une atten-
tion imperturbables, la lutte pour le salut
de Verdun et la prÈparation de la bataille de
la Somme.
  A la veille de la bataille de la Somme, il
avait adressÈ au gouvernement une lettre o~
il exposait l'ensemble des circonstances et
l'action du haut commandement militaire
pendant le cours de l'annÈe i9i6.
  En un mot, il agissait: c'Ètait la meilleure
des rÈponses aux critiques dont il Ètait
l'obj et.
  Voici cette lettre si Èloquente dans sa m'le
simplicitÈ:
  22 jumin i9i6. - Au moment o~ commence l'offen-
sive franco-anglaise sur la Somme, je crois devoir vous
exposer la situation militaire gÈnÈrale, telle qu'elle rÈ-
sulte des opÈrations qui se sont dÈveloppÈes depuis
le
dÈbut de l'annÈe i9i6, tant sur le front occidental que
sur le front des armÈes russes en Europe.
Ainsi que vous le savez, le plan d'opÈrations des
AlliÈs pour i9i6 comportait essentiellement une offen-
sive gÈnÈrale qui devait Ítre entreprise ý l'Èpoque
de
l'annÈe o~ les armÈes russes et anglaises auraient reÁu
les complÈments indispensables en hommes, en matÈriel
et en munitions.
  Soit qu'il ait pressenti le danger qu'il courait en lais-
sant ý ses adversaires leur complËte libertÈ d'action,
soit
qu'il ait voulu tenter de finir rapidement la guerre par
la mise hors de cause dÈfinitive d'une des nations alliÈes,
l'ennemi a profitÈ de l'attitude dÈfensive observÈe
par
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