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LA POLITIQUE DES ARMEMENTS
L'EMPEREUR GUILLAUME Il PASSE EN REVUE LES EL»VES DE L'SCOLE NAVALE
permit des progrËs rapides. On organisa des
concours, des circuits, des courses de distance,
de durÈe. La plupart des records franÁais furent
attaquÈs et serrÈs de prËs par des pilotes
allemands.
AUTRES INSTRUMENTS          Le ministËre de
TECHNIQUES                laGuerreallemand
DE LA GUERRE              a poursuivi avec
une tÈnacitÈ qui n'hÈsitait devant aucune
dÈ-
pense l'adaptation de l'automobile au ser-
vice de l'armÈe et notamment des approvision-
nements; il institua de nombreuses primes
pour la construction de camions automobiles
pouvant servir en temps de guerre. A la fin de
i9i2, l'armÈe allemande disposait de mille
 trains automobiles ª (tracteur et remorque).
Le nombre s'en est notablement accru en
I913 et I914.
  Bernhardi a ÈtudiÈ avec un luxe de dÈtails
qui indique l'application ý ne rien nÈgliger, ce
qu'il appelle les (<instruments techniques de la
guerre ª : les chemins de fer, -avec l'exploi-
tation en temps de paix et en temps de guerre,
- les chemins de fer de campagne, les voies ý
construction rapide, les lignes Èlectriques, les
automobiles et les poids lourds, les locomobiles
ý vapeur, les motocyclettes et les bicyclettes,
les tÈlÈgraphes de campagne, la tÈlÈgraphie
sans fil, le tÈlÈphone, les fanions de signaux, la
photographie ý distance, les explosifs modernes.
  Sur tous ces points, l'organisation allemande
ne reculait devant aucun sacrifice. Un journal
franÁais Ècrivait dËs i9i2: L'armÈe
allemande
continue ý Ítre une puissance formidable, tra-
vaillant avec persÈvÈrance ý progresser,
et
mettant ý profit toutes les dÈcouvertes suscep-
tibles d'augmenter son rendement, et dont les
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